Opérations de déguerpissements : Des Ong saisissent le CNDH

Opérations de déguerpissements : Des Ong saisissent le CNDH

Conduite par l’organisation Alternative citoyenne Ivoirienne (ACI) une délégation des impactés des déguerpissements du district d’Abidjan a échangé avec le CNDH le lundi 8 avril.

Selon M. Pulcherie  Gbalet, depuis le 4 janvier 2024, plusieurs opérations de déguerpissement en cours dans le district entrainent des atteintes aux droits de l’homme. Elle en a profité pour rappeler les dispositions constitutionnelles qui obligent l’Etat en cas de déguerpissement pour cause d’utilité publique de donner un dédommagement préalable et juste aux populations impactées. Tout en rappelant que plusieurs personnes impactées sont détentrices de titres fonciers mais ont été surpris par les démolitions sans mise en demeure préalable, elle a révélé que ces actions ont occasionné des pertes de bâtis, de perte de ressources financières, de documents personnels, des pertes en vie humaine (mort d’un bébé), et des blessés par balles réelles. Elle a par ailleurs  rappelé les mesures prises par le gouvernement pour soulager les populations impactées. Toutefois elle a proposé  la suspension des déguerpissements à défaut que cela ne se fasse plus comme avant, la révision des mesures par le paiement des indemnités à temps et en masse et la réintégration des élèves des écoles démolies lors de ces opérations.

Répondant aux préoccupations de ses hôtes, Madame la Vice-Présidente, Marie Paule Kodjo a rappelé les engagements du CNDH aux côtés des populations impactées. Dr KODJO a rappelé que c’est le moment de mener la réflexion pour trouver des solutions et le CNDH réitère son accompagnement aux cotés de toutes les populations concernées.

Présidentielle 2025 : Le MGC saisit le CNDH et fait des propositions

Présidentielle 2025 : Le MGC saisit le CNDH et fait des propositions

Le mercredi 27 mars, la Commission électorale indépendante (CEI) informait, par voie de presse, qu’elle procèdera  à la mise à jour de la cartographie électorale en vue de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Ladite opération est  prévue du 1er au 30 avril 2024 avec l’implication des autorités administratives, les représentants des partis politiques, les élus locaux et les chefs de communauté.

Le Mouvement des générations capables (MGC) conduit par Simone Ehivet Gbagbo, en a profité pour saisir le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) en vue d’échanger autour des défis du  système électoral ivoirien afin de trouver ensemble des mécanismes pour une élection plus transparente et apaisée.

La délégation du MGC conduite par son premier vice-président Traoré Dominique a été reçue le jeudi 11 avril par la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré qui avait à ses côtés certains de ces collaborateurs.  Selon M Traoré Dominique, les propositions du MGC se résument en cinq points. Il s’agit des réformes juridiques qui intègrent la révision de la constitution, la révision du code électoral et une réforme de la CEI. Outre cette réforme, le MGC souhaite un audit et une révision de la liste électorale, un nouveau découpage électoral, la suppression du parrainage citoyen à l’élection du Président de la République et la prise de mesure sécuritaire du processus électoral. «  Tous ces points constituent de véritables défis qui appellent à des discussions plus approfondies et une collaboration forte entre toutes les forces vives de la nation en vue d’obtenir les réformes électorales souhaitées » a indiqué Traoré Dominique.

Pour sa part, la présidente du CNDH, tout en saluant le MGC pour cette démarche et cette initiative, a rassuré ses hôtes du jour sur le fait que les équipes du CNDH allait s’imprégner et étudier en profondeur les propositions du MGC avant de les recontacter pour un plaidoyer commun sur tout ce qui peut améliorer le contexte électoral ivoirien et contribuer ainsi à la consolidation de la paix.

Examen de l’EPU : Le CNDH  entreprend des consultations

Examen de l’EPU : Le CNDH  entreprend des consultations

La Côte d’Ivoire prépare activement son quatrième passage à l’Examen périodique universelle (EPU) et a ouvert à cet effet, des consultations, des formations et sensibilisations avec les organisations de la société civile, les leaders d’opinion et d’administration.

« La Côte d’Ivoire sera évaluée le 5 novembre dans le cadre de son 4ème passage à l’examen périodique universelle (EPU). Un rapport étatique sera présenté mais le conseil doit présenter un rapport alternatif. C’est dans ce contexte que nous avons organisé cinq consultations, une à Abidjan, Abengourou, Korhogo, Bouaké et Daloa », a indiqué, mercredi 27 mars 2024 à Abidjan, le secrétaire exécutif du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Bamba Sindou.

Il a expliqué que ces consultations visent à interagir avec ces organisations pour recueillir leurs avis sur les différentes recommandations et les défis actuels de la question des droits de l’Homme. « Quand on va collecter ces différentes informations, nous allons pouvoir rédiger notre rapport alternatif sur la base des informations qu’on aura recueillies auprès de populations », a-t-il assuré.

M. Bamba a rappelé qu’en 2019, l’Etat de Côte d’Ivoire avait accepté 222 recommandations. « C’est un enjeu pour le pays, puisqu’il faut montrer à l’opinion nationale et internationale que les recommandations acceptées en 2019 ont été mises en œuvre. Il y a des nouveaux défis, il faut aussi montrer que la question des droits de l’Homme est mieux traitée en Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué.

L’EPU est un examen au cours duquel tous les pays passent et les autres pays posent des questions pour évaluer la situation des droits de l’Homme dans le pays. « C’est un passage obligatoire pour l’ensemble des pays du monde entier », a fait remarquer le secrétaire exécutif du CNDH.

Consultations foraines: Le CNDH se déplace vers les populations

Consultations foraines: Le CNDH se déplace vers les populations

Le mercredi 20 mars 2024, s’est tenue la troisième phase de l’activité des consultations foraines en matière de droits de l’Homme, organisée par le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) en partenariat avec l’Union Européenne et l’institut danois des droits de l’homme à Abidjan et dans onze (11) CRDH.

L’activité visait à informer d’une part les populations sur les missions du CNDH y compris les modes de saisine, les sensibiliser sur la nécessité du respect des Droits de l’Homme, et d’autre part à faire des auditions et recevoir leurs préoccupations en lien avec les atteintes ou les violations desdits droits.

A Port Bouet, la Vice-Présidente du CNDH, Marie Paule Kodjo a invité les populations à saisir le CNDH en cas de violation ou d’atteinte à leurs droits. A sa suite, Madame la 6ème Adjointe au Maire, représentant Monsieur le Maire de ladite commune, s’est dite heureuse du choix porté sur sa commune pour y tenir cette importante activité. Car, a-t-elle justifié, elle permet aux populations de sa commune d’être mieux informées sur leurs droits élémentaires et de saisir l’institution en cas de violation desdits.

Tant à Abidjan que dans 11 régions du pays  à savoir  les régions du Cavally,  des Grands Ponts,du  Worodougou, du Hambol, du Guemon, du Moronou, du Gbeke, du Goh, de San Pedro,de l’Iffou et de la Nawa, cette consultation a permis d’enregistrer des centaines de saisines en lien avec les droits de l’homme.

Depuis le mois de janvier 2023, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) met en œuvre un projet dénommé « Appui à la promotion et à la protection des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire ». Ce projet bénéficie du financement de l’Union Européenne (UE) et de l’accompagnement technique de l’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH).

L’objectif général de ce projet qui se tient sur deux (02) années consécutives, est de renforcer le respect des droits de l’Homme à travers les interventions du CNDH dans la mise en œuvre de ses missions de promotion et de protection des droits de l’Homme.

L’un des objectifs spécifiques du projet est de renforcer le respect des droits des groupes vulnérables (femmes, enfants, personnes handicapées, personnes âgées, détenus).

Participation politique des jeunes : Le NDI souhaite plus d’implication des jeunes dans les assemblées élues

Participation politique des jeunes : Le NDI souhaite plus d’implication des jeunes dans les assemblées élues

La participation et l’inclusion politiques des jeunes méritent d’occuper une place de choix non seulement dans les politiques publiques, mais aussi dans les axes prioritaires de développement. Ces propos sont de Mme Inès Adia Onezou, Chargée principale de Programme au NDI NDI Côte d’Ivoire. Elle se prononçait ce mardi 19 mars 2024 au cours du mécanisme CNDH/ Partis politiques qui réunissait des jeunes au foyers des jeunes de Marcory.
Poursuivant , elle a indiqué qu’en Côte d’Ivoire, l’importance de cette composante sociale s’apprécie à l’aune des statistiques officielles du recensement général de la population et de l’habitat de 2021. Ces données indiquent que les jeunes de moins de 35 ans représentent 75,6% de la population ivoirienne.
Cependant, nonobstant leur poids démographique et leur intérêt pour la chose politique, la proportion des jeunes représentés dans les instances décisionnelles des partis politiques est encore faible, voire insignifiante. Ils le sont encore moins dans les assemblées élues (assemblée nationale, conseils régionaux, conseils municipaux). Les données recueillies par la Commission électorale indépendante (CEI), à la faveur des récentes joutes électorales de 2023, le corroborent parfaitement à t-elle révélé avant de donner des chiffres.
« Les statistiques liées aux élections régionales de 2023 indiquent que 344 candidats, soit 146 femmes et 198 hommes, dans la tranche d’âge 25-34 ans, ont été enregistrés sur un total de 5225 candidats aux élections des conseillers régionaux. Seulement 27 jeunes, soit 16 femmes et 11 hommes, font partie des 1750 conseillers régionaux élus.
Pour les élections municipales, la CEI a enregistré 3243 candidats (soit 1251 femmes et 1992 hommes) situés dans la tranche d’âge 25-34 ans, sur un total de 30.084 hommes. Seulement 237 candidats (soit 100 femmes et 137 hommes) issus de la même tranche d’âge font partie des conseillers municipaux élus. »
Ces données posent avec acuité la nécessité de questionner la place et le rôle des jeunes dans les partis politiques, et la sphère politique ivoirienne. C’est pourquoi dira-t-elle , cette activité co-organisée par le NDI et le CNDH posent ainsi un cadre d’échanges constructifs autour de la responsabilisation des jeunes dans les partis et la vie politique ivoirienne.
Cette activité qui est une initiative du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) est soutenue par le National Democratic Institute et s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à la redevabilité, à l’inclusion et à la résilience politique en Côte d’ivoire (PAIRS) du NDI. Ce programme vise à accompagner et appuyer les partis politiques dans l’exploration des moyens et approches susceptibles d’améliorer leur redevabilité vis-à -vis du citoyen, et aussi encourager des propositions endogènes à même de renforcer l’inclusion des jeunes et des femmes en leur sein.
LE NDI souhaitent ainsi que les parties prenantes à la vie politique, au processus électoral, ainsi que les législateurs ivoiriens améliorent davantage l’inclusion des jeunes en franchissant « le pas de doter la Côte d’Ivoire d’une loi qui instaurerait, par exemple, un quota minimum de jeunes sur les listes de candidatures aux élections législatives, régionales et municipales. Nous restons convaincus qu’un tel engagement concerté entre les directions des formations politiques, le législateur et les institutions impliquées dans la vie politique du pays, stimulerait davantage un engagement et une participation plus responsable des jeunes à la vie politique en Côte d’Ivoire » a-t-elle souhaité.
Mécanisme Conjoint CNDH – Points focaux partis et groupements Politiques

Mécanisme Conjoint CNDH – Points focaux partis et groupements Politiques

Dans le cadre de son Mécanisme Conjoint CNDH – Points focaux partis et groupements Politiques portant sur le thème : « La responsabilisation des jeunes dans les partis politiques : état des lieux, défis et perspectives », le CNDH et son partenaire technique et financier le National Democratic Institute ( NDI. NDI Côte d’Ivoire) ont réuni les jeunes ce mardi 19 mars 2024 au foyer des jeunes de Marcory. Ce rendez vous désormais Bi-mensuel, permet de donner la parole aux jeunes et d’engager le débat sur leur rôle dans l’espace politique.
« Il s’agit à travers cette session au sein de laquelle nous interagissons sur la situation des droits de l’Homme et sur les besoins de ces partis en termes de renforcement des capacités, de faire connaitre davantage le rôle des jeunes dans les partis politiques, leurs attentes et aspirations politiques ainsi que leur importance et leur influence dans la gouvernance politique en Côte d’Ivoire.
Il s’agit également de faire un état des lieux de la participation politique des jeunes dans les partis politiques, d’identifier les obstacles et comment améliorer de façon concrète leur représentation dans les assemblées élues » à expliqué la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré.
Poursuivant, elle a indiqué que nous devons faire en sorte que les jeunes soient moins liés à l’âge. Nombre d’entre eux ne se sentent actuellement pas
représentés en politique, ils aimeraient voir sur la scène politique des jeunes qui leur ressemblent parler en leur nom. Nos jeunes se sentent exclus en politique.
Les mesures visant à encourager la participation des jeunes ne devraient pas se concentrer sur le fait de changer le comportement des jeunes, mais plutôt à poser un regard critique sur la vision « péjorative » qu’ont le milieu politique et la société sur les jeunes.
La question de la participation des jeunes en politique s’inscrit à l’analyse dans le contexte de la société tout entière. Le milieu social, le milieu politique et les décideurs, tous, doivent conjuguer leurs efforts en vue d’éliminer les obstacles à l’accès à la politique pour les jeunes. Il ne s’agit pas d’en faire des chairs à canon ou de faire d’eux des marcheurs invétérés pour des revendications démocratiques. Il s’agit de leur offrir un meilleur accès à la citoyenneté afin de réduire les barrières socio-économiques et d’éveiller leur intérêt. Il s’agit enfin de sensibiliser le monde des adultes pour que soient aménagés des espaces de participation politique adaptés à la jeunesse.

L’ambassade du Canada réaffirme son soutien au CNDH

L’ambassade du Canada réaffirme son soutien au CNDH

Accompagné de ces collaborateurs, SEM Anderson Blanc, ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire a été reçu en audience ce mardi 12 mars 2024 par la présidente du CNDH. Mme Namizata Sangaré, pour l’occasion, était accompagnée de plusieurs de ses collaborateurs.

Au cœur des échanges, l’accompagnement que le Canada pourrait apporter au CNDH notamment sur les questions de l’autonomisation de la femme, du renforcement des capacités et sur des programmes de promotion et de protection de droits de l’homme.

Au terme de ces échanges fructueux, l’ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire a réitéré sa volonté de travailler avec le CNDH et à s’enquérir régulièrement de l’avancée du CNDH sur certains projets communs.

Le CNDH initie un panel sur la responsabilité des jeunes dans les partis politiques

Le CNDH initie un panel sur la responsabilité des jeunes dans les partis politiques

La présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Namizata Sangaré a initié, mardi 05 mars 2024 à la mairie de Port-Bouët (Abidjan-sud) un panel sur la responsabilité  des jeunes dans les partis politiques.

Ce panel portait sur le thème « La responsabilité des jeunes dans les partis politiques: état des lieux, défis et perspectives». Il inscrit dans le cadre du mécanisme d’échanges du CNDH avec les partis politiques et a réuni des responsables de parti ainsi que plusieurs institutions dont et le National democratic institute (NDI).

Selon Namizata Sangaré, il revêt une importance capitale d’accorder la parole aux jeunes afin qu’en 2025, ils puissent se montrer utiles en promouvant l’offre politique de leur parti. Il est essentiel de s’interroger sur la maîtrise par les jeunes de l’idéologie de leur formation politique.

« Nous souhaitons savoir ce qui les maintient dans leur parti et quels sont les engagements que prennent leurs dirigeants pour les maintenir dans le parti, quels sont les projets et programmes concoctés pour eux par leur dirigeants », a-t-elle- fait savoir.

Ce panel a pour objectif de comprendre les initiatives entreprises par les partis politiques afin d’améliorer la représentation des jeunes au sein des instances décisionnaires. Il vise également à transmettre aux autorités politiques, par le biais d’un plaidoyer, les préoccupations de la jeunesse concernant le quota de jeunes au sein des organes de décision.

« La santé de la démocratie, c’est l’implication de tout le monde, notamment des jeunes, femmes et hommes », a-t-elle souligné.

Cette rencontre d’échanges a rassemblé deux responsables de la jeunesse de partis politiques, à savoir le 3e vice-président de l’Union des Jeunes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), Koffi Serges, et le secrétaire national chargé du recrutement et de l’encadrement des jeunes cadres du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), Cyrille Okou.

Le CNDH se rendra dans deux semaines à Marcory et effectuera des visites dans toutes les autres communes du district d’Abidjan avant de s’étendre à l’ensemble des départements de la Côte d’Ivoire afin d’offrir une tribune aux jeunes des partis politiques.

Salut aux couleurs : Le mérite au cœur des échanges

Salut aux couleurs : Le mérite au cœur des échanges

 Comme chaque premier lundi du mois, les CNDH a procédé à sa traditionnelle cérémonie de salut aux couleurs. Pour ce mois de mars, les échanges ont porté sur « le mérite »

Le mérite est généralement défini comme un ensemble de qualités intellectuelles et morales, particulièrement dignes d’estime et qui enclin autrui ou très généralement un supérieur hiérarchique à accorder une récompense ou une distinction, eu égard aux difficultés surmontées par la personne qui les développe. «  En milieu professionnel, la reconnaissance du mérite est non seulement un véritable facteur de saine émulation, mais aussi et surtout un incubateur d’abnégation et de dépassement de soi » a indiqué la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré.

Poursuivant, elle a indiqué que, lorsque qu’un collaborateur développe des aptitudes qui sont dignes d’une appréciation avantageuse par ses qualités morales ou intellectuelles, on dira alors que ce collaborateur a du mérite et toute récompense qui pourrait s’en suivre est naturellement acceptée par ses collègues, ses proches. « Bien entendu, le mérite doit pouvoir s’apprécier et se reconnaitre à sa juste valeur » a-t-elle ajouté avant d’inviter ses collaborateurs à avoir la culture du travail bien fait et du mérite afin de répondre aux différents challenges de notre vie en générale, et de notre carrière professionnelle en particulier.

En ce mois de pénitence et de rémission des péchés qui a déjà commencé avec les chrétiens catholiques et bientôt pour la communauté musulmane  elle a adressé ses sincères salutations et encouragement à supporter ces épreuves avec ferveur et dévotion.

Université des droits de l’homme : 356 récipiendaires reçoivent leurs parchemins

Université des droits de l’homme : 356 récipiendaires reçoivent leurs parchemins

Des auditeurs formés à l’université des droits de l’homme du CNDH lors du dernier semestre 2023 ont reçu leur certificat le jeudi 22 février à la salle des fêtes de l’École nationale de police d’Abidjan.  Il s’agit de 356 récipiendaires dont 168 auditeurs en DIDH et 178 auditeurs en droit de la Femme.

Soucieux de l’intérêt des populations de l’intérieur du pays et de l’international pour ce programme, le CNDH a offert la possibilité aux auditeurs de choisir de suivre les cours en présentiel ou en ligne.  Parmi les auditeurs, figurent des médecins, des magistrats, des greffiers, des commissaires de justice, des agents de forces de défense et de sécurité, des enseignants-chercheurs, des fonctionnaires et agents de l’État, des banquiers, des assureurs, des religieux, des étudiants, des entrepreneurs, des membres des organisations de la société civile. Depuis la mise en place le 1er février 2018 de ce cadre de formation, à fin 2023, 2541 auditeurs et auditrices ont été formés au cours des différentes sessions de formation, a rappelé la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré.

La conférence inaugurale pour cette session a été prononcée par le Professeur MÉLÈDJE Djedjro Francisco, professeur agrégé en droit public autour du thème « Universalité et indivisibilité des droits de l’Homme ».

Invité Spécial  de ladite cérémonie,  le Premier Président de la Cour d’Appel du tribunal de Commerce d’Abidjan. Il a, de son parcours riche, dans les domaines du droit et des droits de l’homme, prodigué des conseils aux récipiendaires.

Pour sa part, le parrain de la cérémonie, président de la haute autorité pour la bonne gouvernance, Epiphane Zorro Ballo, a salué le parcours des auditeurs et les a invités à « capitaliser à bon escient cette somme de richesse théorique et pratique en matière des droits de l’homme. »

Présentement, 163 auditeurs et auditrices suivent les cours en Droit International des Droits de l’Homme (DIDH) pour la première session de l’année 2024. Aussi, la session relative aux Droits de l’Enfant, débutera-t-elle le 12 mars prochain avec 180 auditeurs et auditrices en présentiel et en ligne.